C'est toujours aussi décousu (ce qui fait une des raisons pour laquelle je considèrerai toujours les saisons 1 et 2 comme les meileures (la 1 encore plus, mais pour d'autres raisons)) mais les différentes intrigues sont intéressantes (moins pour celle du vampire aux cheveux rouges, je l'avoue), et quasiment chacune possède sa très bonne scène.

J'ai, par exemple, beaucoup aimé la scène de l'ascenseur qui montre l'éloignement entre Lady Gaga et Angela Bassett au fil des années.

Mais la meilleure intrigue reste celle de Kathy Bates avec son fils. En fait, effectivement, c'est un peu comme dans la saison 4, pour elle : cette histoire de relation tumultueuse avec sa progéniture. Mais le traitement de cette intrigue dans la saison 5 semble, cependant, bien meilleur...

En parlant d'intrigue redite, c'est dans cet épisode qu'on ressent vraiment que c'est Lady Gaga qui a servit à remplacer Jessica Lange puisque, comme dans les saisons 3 et 4, Gaga/Lange ne veulent pas perdre leur place de reine dans leur petit royaume (l'école de sorcières, le cirque des monstres, puis l'Hôtel Cortez).

Pour l'instant, Lady Gaga reste, somme toute, encore au rang de personnage secondaire donc ça n'est absolument pas gênant. D'autant plus que c'est vu d'un point de vue extérieur (celui de Bassett). Mais si elle prend plus d'importance par la suite (ce qui me paraît évident mais j'espère me tromper), cela risque de me barber...

Enfin, comme l'a aussi souligné Galax, on rit pas mal dans cet épisode. Que ce soit pour la scène d'action de film de série B d'Angela Bassett, ou encore pour Kathy Bates qui respire encore malgré une dose de tranquillisant suffisante pour tuer un cheval...

Ah et puis, j'allais oublier : j'ai beaucoup aimé les références à notre actualité : l'attentat de Charlie Hebdo et Bernard Madoff.

Reste que chaque intigue nous est balancée un peu à l'arrache. À chaque fois, cela fait sortie de nulle part... Contrairement aux 2 premières saisons (dans la 3ème aussi, ça allait encore) qui étaient très fluide et où les intrgues des personnages secondaires n'apparaissaient pas au hasard...

Bref, c'est pas encore la panacée mais ça reste un épisode correct (même si inférieur au précédent puisqu'il n'y a pas, ici, d'intrigues du même acabit que celle d'Evan Peters).

L'arrivée d'Angela Bassetts est une excellente chose, j'ai toujours adoré les personnages qu'elle incarne.

L'intrigue n'est pas réellement des plus recherchées mais c'est l'ensemble qui apporte à cette saison un charme inédit: les personnages, l'esthétique et l'ambiance huit clos dans l'hôtel.

Don't haunt my hallways, bitch.

Avec cette réplique de sass extrême, le personnage de Sarah Paulson confirme qu'il n'existe vraiment que pour l'actrice, et comme tremplin pour la relation Iris/Donovan. Je ne suis pas convaincu par tous les aspects de leur relation mais globalement elle reste assez touchante et très ambigue : tu ne sais pas lequel des deux personnages a vraiment raison et les deux sont horribles et tendres à la fois avec l'autre, ce qui donne une dynamique intéressante. A noter que j'ai trouvé Kathy Bates tout de même un peu inégale dans son jeu, même si j'aime l'idée d'un perso totalement aigri qui veut choisir la voie du suicide assisté.

Le vrai point fort de l'épisode c'est Lady Gaga. Son personnage gagne en épaisseur et est toujours aussi extravagant. Comment ne pas penser à Gaga elle-même quand elle évoque la fin des années 70, le fait d'être une "Disco Queen", et quand elle se pointe sur un canasson en pleine discothèque, entourée par ses danseurs mannequins à paillettes ? Ce rôle lui est clairement fait sur mesure tant on ne questionne jamais la débilité et l'opulence de ses scènes. Tout cela survient dans son (très bon) dialogue avec le personnage de Finn Wittrock, qui nous en apprend officiellement plus sur le fonctionnement des vampires. Finn Wittrock qui joue encore super bien et qui relance bien l'intrigue directrice d'ailleurs.

Ça ne s'arrête pas là avec également le passé entre Ramona Royale et Gaga qui permet de montrer cette derrière sous un angle nouveau et qui explique la carapace qu'elle s'est formée et comment elle est progressivement devenue une prédatrice qui ne laisse transparaître aucune émotion, se refuse de tomber amoureuse et largue petit à petit tout le monde. A nouveau, difficile de ne pas associer cela à Gaga elle-même, de sa bissexualité à toute l'histoire inspiration "Bad Romance" et à son masque impénétrable lorsqu'elle est en public.

Le duo Alex/John avec Sevigny et Bentley est sans doute la partie la moins intéressante, même si j'adore Wes Bentley et que j'ai trouvé son personnage assez touchant. Sa femme est clairement moins attachante, même si j'aime bien la couche glauque donnée à son amour inconditionnel pour Holden. Ce dernier a la malchance d'avoir un acteur enfant robotique qui casse le réalisme de la chose, même si l'ensemble reste agréable à regarder. Au passage j'ai bien aimé toute la partie sur la Karen anti-vaxx qui résonne plus que jamais avec l'actualité en ce moment...

Un défaut de l'épisode serait peut-être à quel point parfois il est mécanique dans ses explications. Le fait que certains personnages se posent et disent "laisse-moi tout te raconter" donne un rythme haché un peu dérangeant. Par contre la sublime Angela Bassetts, même si son flashback est ultra important pour comprendre le rôle de Gaga. L'intro avec l'hommage aux vieux films à la Tarantino grotesque est aussi une touche sympathique, on sent que la fascination de Ryan Murphy pour le passé refait souvent surface.

Un épisode qui confirme l'écart d'intérêt entre les intrigues mais qui reste tout de même très sympa à suivre donc.

Il aura fallu attendre le troisième épisode et la présence moins importante de Lady Gaga pour que j'accroche enfin véritablement à l'histoire et aux personnages.

Il faut dire qu'avec cet épisode, j'ai l'impression que la saison fait un grand pas en avant et commence enfin à véritablement développer ses protagonistes (oui, parce que l'esthétique ça ne fait pas tout non plus). Logiquement, elle n'en devient que plus intéressante.

D'autant plus que les différentes intrigues se révèlent finalement assez prenantes et la thématique de la maternité au coeur de cet épisode plutôt bien traitée dans l'ensemble.

Le personnage de Chloé Sevigny m'a particulièrement touché dans cet épisode, tout comme celui de Donovan et sa maman. Comme le souligne Arno, la scène entre Matt Bomer et Kathy Bates est très forte. J'ai aimé toute la symbolique autour de ces trois personnages.

Dans un autre registre, le personnage d'Angela Basset permet d'offrir une nouvelle dimension au personnage de la mother monster et on ne peut que s'en réjouir.

Bref, un bon épisode qui relève clairement le niveau d'une saison qui jusqu'ici avait énormément de mal à me convaincre. Maintenant que la plupart des personnages sont un minimum développés et le cadre assez bien établi, je pense que cette saison va enfin pouvoir décoller. Du moins je l'espère...

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Un peu moins palpitant que les deux épisodes précédents mais l'histoire avance bien et on en apprend plus sur certains personnages (cool le retour de la femme aux trois seins).

J'ai bien aimer la scène avec la Sarah Paulson et Kathy Bates et suivre la storyline de l'inspecteur (un peu moins fan du coté famille/enfants). J'aime beaucoup l'ambiance de cette saison, ils ont bien comblé le départ de Jessica.

Un épisode plutôt intéressant, qui permet de mieux comprendre l'univers de Lady Gaga et de ses acolytes. On comprend enfin qui elle est, quelle est son histoire, et surtout, quelles sont ses faiblesses, à travers différents protagonistes. A mon sens, c'était là le gros point fort de l'épisode.

Les autres intrigues m'ont un peu moins intéressée. Celle d'Holden peut être sympathique, mais j'ai beaucoup de mal avec le jeune acteur. De même, la partie sur son père et sur sa possible addiction à l'alcool me laisse de marbre. A voir la semaine prochaine.